lundi 7 septembre 2020

Ressources #1 : Vercrambre Ap-Aife

J'inaugure ici une énième nouvelle section : celle des Ressources. Étant donné que Até et moi jouons pas mal aux jeux de rôles et tout ça, je me suis fait la réflexion que proposer des aides ou du contenu en rapport avec tout ce qu'on apprécie pourrait être apprécier. Donc voici, rien que pour vois, à venir, divers articles où l'on vous fournit tout un tas de choses. En l'occurence là, ce sera un personnage pré-tiré.

Vercrambre Ap-Aife : épéiste à deux lames, obèse, malchanceux et moche. Pour Hellfrost.

Attributs :
Agilité : D8, Âme : D6, Force : D6, Intellect : D6, Vigueur : D6

Compétences :
Combat D8, Equitation D6, Jeu D6, Perception D6, Sarcasme D6, Soins D8

Langues : Anari, Trader, Hearth Elves

Handicaps : Obèse (Allure -1 et 1D4 de sprint, Résistance +1), Malchanceux (un jeton en moins) et Moche (Charisme -2)

Atouts : Ambidextre (pas de malus à l’autre main), Combat à deux armes (pas de malus à une double attaque)

Charisme : -1 Allure : 5 Parade : 6 Résistance : 6

Historique : Les Nornes ne se sont pas penchés sur le berceau de Vercrambre, ou alors une seule sur les trois aime-t-il à dire. Né dans le petit village de Odda, dans les Freelands. En effet, dès son plus jeune âge il fit preuve d’une malchance à toute épreuve, toujours à tomber dans les flaques avec des vêtements neufs, à manger les mauvaises baies qui le faisaient courir aux latrines sous les rires de ses camarades de jeux ou à se faire charger par les chèvres du pâturage d’à côté. C’est cette permanente infortune qui lui offrit son visage tel qu’il est aujourd’hui. Alors qu’il chahutait avec ses amis dans l’arrière cour de sa mère, l’un d’entre eux le poussa vers le lieu de travail maternel : les ruches, cette dernière étant apicultrice. Son visage tripla de volume et il failli mourir du nombre de piqûres, sans parler de la réaction allergique qui le piégea au lit pendant plusieurs mois. C’est d’ailleurs de là que naquit son embonpoint : folle d'inquiétude pour son unique enfant, sa mère se mit à le couver et à le gâter, pas une journée ne passait sans une friandise ou une platée entière de gâteau et son tour de taille s’en ressenti. Une fois sa convalescence finie sa prise de poids et les marques de son accident firent de lui la risée des autres enfants. La Ruche, Le Gâteau au Miel, Bonhomme Abeille et autres surnoms cruels se mirent à pleuvoir. Blessé et triste, le jeune Vercrambre se replia sur lui même et passa de plus en plus de temps en bordure de la forêt qui jouxtait le village, à jouer avec des cailloux et à parler aux arbres.

Une forêt où il fit une rencontre qu’il allait déterminer bien des choses pour son avenir. Alors qu’il jouait, une énième fois, à compter les racines d’un grand chêne, il vit quelque chose bouger plus loin. Curieux, il décida d’aller voir plus près, se faisant il vit une patrouille d’elfes, fascinés il les observa, notant chaque détails. Que ce soit leur façon de marcher, de porter leurs armes, leur langue, et surtout, surtout la façon dont le bretteur qui les menait semblait danser quand il tirait ses deux lames pour s’exercer à l’escrime. Fasciné par ce qu’il avait vu, il décida que c’était là ce qu’il voulait être plus tard. Il se mit alors à méticuleusement répéter chaque mouvement qu’il avait vu, combattant des ombres et des sapins avec un balais cassé en deux dans la forêt, à répéter des bottes maladroites et des feintes balourdes, espérant secrètement revoir la même patrouille d’elfes. En vain bien entendu, toutes ces années il ne revit jamais un seul habitant des bois, écureuils mit de côté. Les années passèrent et ses passes d’armes continuèrent, jusqu’à ses dix sept ans où il revit enfin la patrouille. Ils n’avaient pas changé d’un trait, à part une cicatrice sur le visage d’un, ou une armure plus usée que la fois précédente. Fou de joie il bondit à leur rencontre et leur demanda de l’initier à leur art. S’ensuvit une longue minute de silence inconfortable avant que les elfes éclatent de rire. Blessé au plus profond de son ego il dégaina son demi balais et bondit pour infliger ce qu’il pensait être la raclée de sa vie au meneur, lequel boucla l’affaire en trois bottes. La première coupa son arme improvisée en deux dans le sens de la longueur pour s’arrêter pile avant ses doigts. La seconde trancha son ceinturon pile à la boucle et le laissa cul nu. La troisième le frappa derrière l’oreille et le mit à terre avant qu’il ait pu comprendre les deux précédentes. L’elfe rengaina ses deux épées et lui dit, dans un anari maladroit mais néanmoins chargé de mépris, qu’aucun humain n’était digne d’apprendre l’art des danselames elfes avant de s’en aller. Ce qui était censé être une leçon n’eut cependant pas l’effet escompté. L’elfe avait raison sur un point : sa technique était lamentable et il avait encore beaucoup à apprendre, et si les elfes de la forêt de Odda ne souhaitaient pas lui apprendre l’art des danselames, d’autres le feraient. Encore plus déterminé dans son but il intégra la milice locale, désireux de s'aguerrir à la pratique des armes et des batailles en général. Son introduction fut source de nombreuses moqueries, mais ceux qui ricanaient découvrir vite que si un elfe avait facilement le dessus sur lui, il n’en était pas forcément de même pour tout le monde, frapper les arbres payait un minimum en fait, le tout combiné à un don pour la pique plus affuté qu’il n’y paraissait. Fort de ces deux atouts, il se fit petit à petit sa place parmi ses camarades, apprenant l’usage des lames et des haches ainsi que la discipline de troupes. Il y resta jusqu’à ses vingt-cinq ans et prit ensuite la route, laissant son village derrière lui. Il vend ses services en tant que mercenaire et garde du corps, tout en cherchant à la fois à perfectionner son art et, un jour peut-être, rencontrer quelqu’un qui lui apprendra ce fameux art des danselames.

Apparence : Même s’il a travaillé sa forme physique et n’est pas juste gras, Vercrambre a gardé de “bons restes” de son amour des gâteaux au miel, il dépasse facilement les 100 kilos, pour un mètre 68. Son crâne est rasé de près et son visage grêlé de cicatrices de piqûre d’abeilles qui ne sont jamais totalement résorbé. Il porte un bouc tressé en deux nattes noires. En terme de vêtements il s’habille sobrement, de gris ou bleu foncé, toujours avec une épaisse cape de fourrure. Ses deux haches, Griffe D'Ours et Poing de Géant, sont passées à sa ceinture.

Portrait :
Dessin fait sur commande par Claire Delépée
 

Attitude : En dépit des nombreuses claques que la vie lui a envoyé, Vercrambre est un individu optimiste. Le cœur de sa philosophie réside dans le fait que si ça ne marche pas aujourd’hui, il n’y a qu’à travailler durement pour l’avoir demain. Et si quelqu’un ne peut s’en sortir seul, il n’y a qu’à lui tendre la main comme l’ont fait, bien à leur façon, la troupe d’éclaireurs elfes. L'oppression d’autrui a par contre le don de le sortir de ses gonds, sans doute les restes d’avoir été la victime de choix de toutes les petites brutes de son village. Et si vous voulez vous mettre dans ses bonnes grâces : offrez lui un bon repas.

Matériel : Deux haches à une main (Force +1D6), une cape en fourrure (+1 aux jets de vigueur pour résister au froid), briquet et amadou, un sac à dos, une outre, une semaine de rations, une pierre à aiguiser et 22 écus.

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