Deuxième épisode ! Parce qu’il n’y a pas assez à dire en un seul. Ou que je suis une larve qui recycle mes idées comme un gredin. Bon j’ai plus d’un an d’écart avec le premier volume donc on va estimer qu’il y a prescription. Et si vous êtes pas d’accord c’est pareil. Donc, rien que pour vos yeux et vos oreilles, une nouvelle brochette de clips que je trouve fort bien troussés (et j’aime aussi le morceau qui va avec, je suis pas maso non plus hein)
Euzen ça remonte à …. 2012 ou 2013 je dirais, j’ai découvert ça complètement au pif dans un topic de musique où on s’échangeait divers liens vers des groupes que chacun aimait. Bon bien sûr y’avait plein d’amateurs de death technique chiants mais qu’importe. Partout sur le net il y a des amateurs de death technique chiants. Pour ça que j’écoute pas Meshuggah. Euzen donc. Un groupe danois que j’aime beaucoup, hélas en stand by depuis maintenant quatre ans. À cause de Heilung, un autre projet où la chanteuse participe et du coup on l’a bien dans l’os. J’avoue préférer le premier au second donc ça me fait suer. Et du coup on ne peut que réécouter les perles de la carrière d’Euzen en espérant qu’elle en aura marre à un moment de faire des chants de gorges vikings avec des bois de rennes sur la tête à un moment. Voici donc Phobia dont le clip a une esthétique ultra léchée que j’aime énormément. Notamment le jeu sur les lumières et les contrastes, tous ces blancs et ces noirs qui détonnent les uns sur les autres. Le plus marrant c’est que je suis à peu près sûr que ça a été fait avec un budget assez maigre, la caméra et les décors seraient plus fous s’il y avait eu de la thune. Mais c’est très bien compensé par les images très frappantes qu’ils arrivent à déployer juste en jouant avec ces putains de couleurs. J’avoue, j’aimerais bien un nouvel album de Euzen moi.
J’ai été un jeune gothique dans ma tête. Si si, je vous jure. Jamais dans mes vêtements, trop cher et trop voyant et j’étais trop discret pour vouloir m’afficher comme ça étant adolescent. Mais musicalement j’ai jamais eu de soucis à aimer le genre. Et puis le temps passe, forcément, et les goûts changent un petit peu. Mais les souvenirs restent. Et quand cet inénarrable Skoeldpadda m’a fait IAMX pour la première fois j’ai eu un flashback. Et pas pour rien, car comme mes chouchous de l’époque (Blutengel notamment) IAMX a enregistré une partie de sa discographie en Allemagne, et ça se sent. Y’a un côté très arty à la chose et le son qui va avec. Ca me plait, tout bêtement. Sur certains côtés ça me fait penser à toute la vague new wave britannique façon The Cure. Et comme c’est le thème de l’article, je dois dire que le clip est fort réussi. En soi ça ne raconte rien ou autre, certains trouveront ça vide, mais j’aime l’esthétique. Encore une fois c’est très germanique comme feeling. Que ce soit tous les jeux de lumières, le maquillage à base de clous sur le front, le détail que tout le monde porte des caches tétons et toutes ces rotations de caméra. La seule chose qui me gâche le truc est la présence de Kat Von D et tout ce que je sais sur le fait que c’est un triste être humain. Mais détail que cela. Apprécions la musique et les images.
Je sais que j’ai déjà écrit sur Massive Attack dans un autre article, mais vu que je ne sais jamais dans quel ordre je vais publier ce que je gratte à l’avance (et croyez-moi, il y a un paquet d’articles fait à l’avance). Je vais essayer de ne pas trop me répéter et au pire je ferai des liens communicants. Massive Attack donc. On est en au deuxième album, Protection, qui doit être celui qui sonne le plus influencé reggae-dub (On retrouve Horace Andy sur Spying Glass notamment). Et surtout on a Karmacoma dans tout ça. Honnêtement je pense que ce morceau synthétise assez bien le sentiment qu’on peut avoir quand on est malade avec une énorme fièvre et qu’on sue à ruisseau tout en délirant sur une horde de créatures pyramidales qui doivent s’imbriquer ensemble sous peine de mourir, et qui meurent quand elles le font. J’étais vraiment malade ce jour-là, je tiens à le dire. Et pour un morceau pareil il faut un clip à la hauteur. Certains diront que c’est un énorme potpourri de références cinématographiques et rien d’autre. Et ils ont raison sur un point : c’est presque un who’s who de plein de scènes iconiques. Entre Barton Fink, Shinning, tout le cinéma de David Lynch, Pulp Fiction et j’en oublie bien d’autres. Et vous savez quoi ? Qu’importe ! Oui ce sont des références, mais l’art de la chose est que leur enchaînement n’a aucun sens, le tout crée un mélange absurde et profondément dérangeant justement parce qu’on sait que ces choses ne sont pas censées aller ensemble. Combiné à ce putain de morceau et le feeling de delirium précédemment évoqué, l’alchimie est parfaite. Pas aussi parfait que l’album suivant de Massive Attack, qui est un de mes albums préférés au monde, mais c’est pas pour autant que c’est mal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire