jeudi 25 janvier 2018

Fucking Cosmique

Ouais je me suis dit que ça en envoyait sec comme titre.

On a coutume de dire que la musique ça fait voyager, planer, transporter et je ne sais quoi. Posez la question à n’importe qui non loin, et à moins qu’il aime la chanson française, y’aura forcément un moment où cette personne va vous dire “ouais ce morceau là il me fait voyager”. Et si c’est pas le cas c’est votre problème, pas le mien. Donc j’ai décidé de voyager moi aussi, ou plutôt de vous trainer où moi je suis allé.

L’Espace !

Ouais j’ai envie de faire un petit voyage spatial via une légère playlist. Et même s’il parait que là dedans personne ne vous entendra crier, croyez moi le voyage en vaut la peine pour moi.


Blue Öyster Cult - Veteran of the Psychic Wars (live de 1981)

Je pense que j’ai bassiné tous mes potes, dont Até quand j’ai découvert ce live. J’adorais déjà le morceau de base (qui possède déjà un très chouette solo et l’album une superbe pochette) mais le fait que là où la version a une envolée de guitare de 30 secondes, là c’est trois minutes non-stop. Et je vous met au défi de ne pas sentir un bout de cosmos sous vos doigts alors que les cordes s’emballent sous les doigts et la grosse moustache porno de Buck Dharma. Oui les 80’s ça peut faire mal au look je l’admet. Accessoirement j’ai un petit amour spécial pour ce morceau vu que je pensais m’en servir pour du JDR. Si vous lisez Deadlands : Hell On Earth, on y trouve la classe des sykers, des black ops avec des pouvoirs psychiques qui ont été envoyé faire la guerre sur une autre planète pour ensuite revenir sur une terre post-apo. La référence est tellement grillée que l’un des bouquins de règles comporte une citation du morceau donc … Je me souviens que j’avais prévu que se passer le morceau soit un signe de reconnaissance entre les différents vétérans de ces fameuses guerres psychiques. Au final on a jamais joué à Deadlands : Hell On Earth donc j’ai jamais utilisé cette idée. Mais qui sait un jour …

Oscar and the Wolf - Runaways

Groupe, ou artiste solo je ne sais pas exactement, belge que j’ai découvert en live sur le plateau de Quotidien alors que je mangeais un soir chez ma copine. J’ai dû faire un gros effort pour me rappeler son nom sur le chemin du retour à 22h alors que je me les gelais en attendant un tram pour rentrer chez moi. Et du coup j’ai cherché en détail ce qu’il(s) faisaient (?) une fois devant un ordi. Et je dois avouer que j’ai pris gout à cette électro légère et son chant discret. Oui je me vois bien dériver dans l’espace à regarder des étoiles se former en écoutant ça. Cosmique je vous dit.

Neptune Towers - Caravans to Empire Algol

Né du cerveau de Fenris, moitié du duo de black metal Darkthrone, Neptune Towers m’a été révélé par un monsieur qui parlait d’expérimentations musicales norvégiennes sur youtube. Et rien que le bref extrait qu’il en donnait m’a fait chercher plus loin. J’en suis ressorti très songeur. Les trucs ambiant comme ça c’est normalement pas ma came, faut que le morceau décolle à un moment quoi. Sauf que là non, j’étais scotché par ces nappes de claviers et autres bruits durs à identifier. D’après Wikipédia français, une déclaration non sourcée malheureusement, Fenris aurait eu une période où il aurait dégusté de l’acide par poignées. Et si c’est le cas ça s’explique très bien quand on entend ça. J’ai l’impression de me faire, d’une façon très différente, le solo de la version live de Dark Star des Grateful Dead très haut perché sur un nuage de LSD. Si Blue Öyster Cult en appelait au mystique, Oscar and The Wolf au rêveur, là j’ai l’impression d’être face au malaise existentiel. On pourrait y entendre le son d’un univers bien trop grand, merveilleux, mais effroyablement trop grand. Comme quand on regarde un ciel de nuit en montagne, le nez dans un sac de couchage et qu’on se dit qu’on est pour l’étoile là haut l’équivalent d’un microbe qui se balade dans notre corps.

1 commentaire:

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