On dit souvent que la musique peut nous transporter si elle trouve un écho particulier en nous. Et je doute qu’on me contredise sur le sujet. Me suis donc dit que j’allais essayer de vous transmettre quelques ressentis personnel. Et cette fois par l’angle du mysticisme. Qu’est-ce qui peut être étrange, transportant, sonner comme un ailleurs ou une religion comme morceau ? Réponse avec une petite sélection personnelle.
Wardruna - Völupsà
Popularisé par la série Vikings, Wardruna est un groupe que j’affectionne particulièrement. Caractérisé par son choix de vouloir utiliser des instruments le plus historique possible pour le thème qu’ils abordent. A savoir l’époque vikings de la Scandinavie et ses différentes croyances. Et mine de rien ça donne un sacré cachet à leur musique. N’y connaissant qu’assez peu en mythologie nordique (au delà des choses en surface qu’on apprend en jouant à Age of Mythology) et en histoire vikings j’ignore si c’est avéré et ça se trouve ils nous envoient une magnifique poudre aux yeux, mais ça sonne authentique. Rythmé par de lourdes percussions, les chants de gorge ultra grave et entêtant et le chant de Einar Selvik qui semble incanter face à une tempête. Si vous n’avez pas l’impression d’être un plein milieu d’une cérémonie païenne qui bat son plein je ne sais pas ce que je peux faire pour vous.
Monkey3 - Through the Desert
J’ai découvert ce groupe il y a peu par l’intermédiaire d’un ami (grâce te soit rendu ma Tortue) et en cherchant ce qui pouvait sonner mystique pour cet article, ce morceau m’est venu. Les gros riffs de guitare, la durée du morceau, les notes maintenues que je pense venir d’un synthé. Tout ça a un côté assez ensorcelant, comme si la cérémonie du morceau d’avant cheminait vers son apogée tout du long, en un lent crescendo. Hypnotisant je dois dire.
Fruit de la collaboration entre Preservation, un producteur new-yorkais, et Ka, rappeur issu de Brownsville et pompier dans la vraie vie. Si vous vous intéressez un peu au microcosme du rap New-Yorkais, le gars est assez proche de Roc Marciano ainsi que de GZA. Et mine de rien ça se retrouve dans sa façon de rapper et d’écrire. Des longues phrases parfois plus parlé que vraiment rythmé, sur des samples de jazz et de classique et sans forcément de beat. Et tout du long il file ses métaphores et ses images, comme une sorte de prêcheur assis sur un coin de trottoir à 3h du mat dans Brooklyn, à fumer une clope à moitié éteinte, un .38 passé dans la bande de son pantalon. J’ai déjà fait l’expérience de me retrouver à écouter ce morceau tard le soir, je rentrais chez moi complètement out, affalé sur une banquette de transports en commun, absolument seul. Ce fut une expérience proche du religieux en fait. Il y a eu … quelque chose. Quelque chose de … mystique non ?
C'est bien un synthé.
RépondreSupprimerPour les aventureux, ces messieurs donnent aussi dans le western
et le spatial
entre autres...