J’ai mine de rien envoyé un paquet d’articles de musiques depuis qu’on officie sur le blog. Et je me rends compte que pour la plupart on y retrouve des grosses guitares, de l’agressivité et des hurlements. Non pas qu’il y ait un mal quelconque à ça, mais on va finir par croire que j’écoute que des trucs de bêtes sauvages. Et croyez-le ou non ce n’est pas vrai. J’aime la bourrinade musicale et les trucs de bêtes sauvages mais il m’arrive comme tout à chacun de me poser et de me détendre. Et comme j’ai du mal à me passer de musique dans ces moment-là, j’ai les playlist qu’il faut pour ça aussi. Donc ouvrez grand vos oreilles et allongez-vous, on va chiller un bon coup.
UGK - Ridin Dirty
J’avais mentionné le nom de UGK dans mon article sur le Texas, en name droppant d’ailleurs ce morceau. Comme quoi il ne m’aura fallu en
gros qu’une année pour parler des choses que je mentionne … C’est donc l’heure
de causer des deux loubards de Houtson. UGK, initiales de Underground Kingz est
un duo de rap américain composé de Bun B et de son membre le plus visible, le
défunt Pimp C. Sorti en 1996, Ridin’ Dirty fut un album important qui mit le
rap sudiste sur le radar de beaucoup de monde, là où autrefois New York et Los
Angeles se disputaient la suprématie. Et c’est pas un album de merde, produit
par Pimp C dans sa majorité, l’album respire une forme de classe nonchalante
où se baladent les deals de crack, les filles faciles, les flics honnis, les
balances qu’on dégomme d’une balle dans la nuque et la codéine. Beaucoup de
codéine. Laquelle aura d’ailleurs la peau de Pimp C en 2006 en combinaison avec
une apnée du sommeil, triste histoire que cela. Et au sein de ça le morceau
éponyme de l’album en envoie. Entre sa prod avec quelques notes furtives de
synthétiseurs très discrètes, les percus du beat très smooth (là où la mode de
l’époque était aux charleys
très marquées) et la nonchalance dans le flow qui donne au tout une sacrée
ambiance. Très laid back et arrogant à la fois, je dois avouer que j’adore ce
morceau.
Pause - Caroline
Pause … est un mec un peu sorti de nulle part qui a en plus
un nom d’artiste qui sent la guerre déclarée contre les moteurs de recherches.
Je veux dire, avec un blaze pareil, comment vous voulez qu’on arrive à trouver
ce mec via Google ? Pour être tout à fait franc je ne le connaissais ni d’Eve
ni d’Adam avant de jouer à Saints Row IV. Comme tout bon GTA-like on y trouve
divers stations de radios passant divers styles de musiques. Et ce fut une
bonne trouvaille que ce Pause sur la station hip-hop. Clairement influencé par
la vague que Drake a lancé avec Take Care de rapper et chantonner en même
temps, ce qui n’est ni plus ni moins que du R’n’B bien planqué sous couvert de
cross-over, le type nous pose une ritournelle fort agréable. Le tout agrémenté
par un fan-clip très bien foutu, réalisé à la base par des mecs du nom de Antfood sur un texte inspiré de Hunter S.
Thompson (cultivez-vous sur le monsieur, c’est pas triste) et une imagerie
complètement psychédélique (on a quand même une tasse de café qui devient une paire de
fesses qui devient un type à son bureau quoi …). Honnêtement ça vous donne pas
envie de vous allonger un coup et de boire un truc frais en été ça ? Y’a une
odeur … de vacances dans ce morceau. Edit : y'a fallu que trois jours après que je l'ai mit en ligne, Youtube down la vidéo en question pour une histoire de copyright, je présume que Antfood n'était pas d'accord. Donc voici un lien pour le morceau original, faites la superposition vous même, le vrai clip est juste piteux.
Sulbime - What I Got
Sublime est un groupe qui compte pour moi. J’avais 19 ans à l’époque et
j’associe ça à un moment particulièrement heureux de ma vie. Et je me permets
de partager ça avec vous, soyez honoré. Ce morceau … à mon humble avis y’a un
peu l’essence de toute la musique californienne dedans. Entre l’attitude à la
cool façon surfeur, les influences punk et ska et le côté juste lumineux de
leur musique, y’a un truc. Groupe composé de trois personnes et d’un dalmatien,
Sublime est une sorte d’ovni tant leurs influences sont diverses, certains
morceaux sonnent rock, d’autre ska, on retrouve souvent une patte reggae et
dub, le tout en reprenant mine de rien pas mal de code du hip-hop de l’époque,
pas pour rien que les skatteurs ont un amour pour ce groupe d’ailleurs. Hélas
ils exploseront en vol avec la mort de Bradley Nowell, chanteur et guitariste
qui laissera sa peau face à l’héroïne qu’il avait commencée “parce que les
grands artistes se droguent” … pauvre vieux. Et ce juste avant la sortie de
leur dernier album éponyme qui fera cinq fois platine. Triste histoire que
celle-ci. Il n’en reste pas moins que c’était un excellent groupe dont la
musique vit encore aujourd’hui, pas mal ont dû d’ailleurs le redécouvrir avec Saints
Row III (ouais, encore Volition, toujours dans les bons coups ceux-là) où le
personnage principal la chante à tue-tête pendant une des premières missions.
Et quoi de mieux pour apprécier la vie qu’un truc bien catchy où les paroles
vous disent de pas vous prendre la tête, qu’importe-le cash et les merdes de la
vie. Tant qu’on a l’amour, un dalmatien, de quoi fumer de la weed et jouer de
la guitare. C’est pas un beau message ça ? Et si vous n'êtes pas convaincu que c'est des gars cools, y'a quand même une dédicace à Slayer dans le clip parce qu'ils étaient copains avec eux du fait de leurs débuts respectifs à jouer dans les clubs de Long Beach. Qui peut se vanter d'en faire autant hein ?
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