lundi 23 septembre 2019

Too Cool to Use #7 : Les épées

Je pense que je ne vous apprendrai pas grand-chose si je vous dis que les légendes de quasi toutes les cultures sont parsemées d’armes légendaires. De Durendal a la Gae Bolga, en passant par les neufs épées de Mahomet (bien équipé mine de rien le Prophète) ça pullule, j’en ai déjà parlé un peu ici. Et j’avoue que j’adore ces trucs-là, peut-être parce que mon imaginaire est né à grand coup de médiéval fantastique où les épées enchantées sont légions, peut-être est-ce un truc acquis avec les jeux vidéos où les épées sont en général les meilleures armes du jeu (j’ai trop d’exemples en tête pour en citer un en particulier mais cherchez et vous constaterez vous même), ou c’est une histoire freudienne de substitut phallique. Rien ne me parait impossible et je suis sûr que j’ai râté une autre hypothèse dans le lot. Toujours est-il que j’ai écrit beaucoup sur des épées dans mes préparations de JDR (comme l’indique le titre) et que, comme très souvent, beaucoup de choses sont passées à la trappe par flemme, manque de motivation, d’intérêt ou une combinaison du tout. Et comme à l’accoutumée, en voilà une belle brochette pour vous. Car un sage a dit “swords ! Not words !

L’épée nommée

Je ne l’ai toujours pas fait au moment où j’écris ces lignes, il faut que je parle de Baldur’s Gate. Vraiment. À tout prix. Pour l’amour de Dieu et le bien de la planète. Mais ce n’est pas le sujet du jour donc je vais essayer de rester concentrer sur ce qui nous intéresse. Qui a quand même un lien avec Baldur’s Gate huhuhu. En effet si vous avez joué assez loin dans Baldur’s Gate premier du nom, vous avez dû traverser les mines de Nashkel, premier vrai donjon du jeu, qui est un joli morceau mine de rien. Au sein de ces mines, outre des trésors, des boss, des ennemis, des mineurs tuberculeux et des gelées ocres il y a Xan. Xan est un magicien elfe complètement dépressif dont les deux répliques les plus fréquentes sont “nous courrons tous à la ruine” et “la vie est tellement vaine”. En plus sa spécialisation en tant qu’enchanteur l’empêche d’utiliser les sorts d’évocation qui sont les principaux sorts de dégâts du jeu. Alors quel est l’intérêt de Xan et pourquoi je vous en parle ? Parce qu’il possède une lame de lune pardi ! Pour ceux qui n’ont pas joué ou pratiqué le background des Royaumes Oubliés, les lames de lunes sont des épées elfes ancestrales qui ne choisissent qu’un porteur par génération au sein d’une lignée, celui-ci devant être digne de l’héritage de leur prédécesseur. Autrement dit dans le jeu seul lui peut s’en servir … sauf que non. Pour être tout à fait exact l’épée est codée avec la balise “utilisable uniquement par Xan” et un petit malin s’est un jour amusé à voir ce qu’il se passerait si son personnage s'appelait aussi Xan. Et ça marche parce que ça a été codé simplement. C’est ce qui m’a inspiré l’idée de l’épée nommée. Je me suis dit que ça serait amusant d’avoir une arme qui ne répond que si son porteur possède tel ou tel nom. Je pensais éventuellement m’en servir pour un scénario où un PNJ homonyme apparaît. Le tout avec une possible histoire d'usurpation d’identité ou quelque chose du genre, le joueur homonyme étant piégé parce que “regardez, il peut utiliser l’épée en question, c’est donc forcément lui !”. Et puis en fait je me suis dit non. D’une part parce que ça amènerait forcément un joueur à avoir l’ascendant sur les autres en termes d’attention et ça c’est trop facilement casse gueule en terme de jeu. D’autre part pour une raison de … on va dire d’équitabilité. Si un joueur a, pour une raison aussi arbitraire que son nom, droit à un objet magique aussi peu puissant soit-il, je pense que le reste pourraient s’estimer injustement traités. Et en plus à moins de se faire rebaptiser par la suite, si le porteur meurt, on ne peut pas récupérer son stuff !
Mon inspiration : Xan !
L’épée de l’agonisant

La mort c’est la suite normale de la vie il paraît. Je me suis toujours dit que c’était blasant de réfléchir comme ça, même si c’est sensé en tant que tel. Y’a pas de raison qu’une vie de personnage de fiction soit différente, après tout Gros Georges trucide bien les siens à tour de bras non ? L’important, à ce qu’on dit, c’est de laisser un héritage. Et il se trouve que cette épée-là était la définition même de ce concept. Je ne sais plus exactement comment l’idée m’est venue. Je crois que c’est un mix entre plusieurs éléments. Le plus important vient, encore et toujours, du système de reliques de Hellfrost où une action suffisamment héroïque (autrement dit un gros jet de dés bien sale comme il faut) peut imprégner une arme de légende et ainsi la rendre magique. Le tout est accompagné d’une mécanique de progression de la légende en question, ce qui fait que si le porteur s’en sert pour de nombreux exploits elle prendra en patate. Ou bien … plusieurs porteurs font chacun une chose avec, après tout aventurier n’est pas le plan de carrière le plus sûr du monde non ? Et je me suis dit que ça devait être le cœur de cet objet. Une épée qui devient plus puissante … quand son porteur meurt. Je pense qu’en un sens j’avais l’influence de Donjons & Dragons en arrière-plan, en me disant que ça pourrait faire plaisir à un joueur fraîchement ressuscité de découvrir que son épée était devenue +2 au passage. A haut niveau de toute façon, tant que les ressources sont à portées de main, la mort devient quasiment cheap à un degré hilarant. Et puis j’en ai parlé sur Discord avec Le Lobbyisé histoire de brainstorm comme à notre habitude. Lequel me suggère autre chose : pour lui c’est plus judicieux d’exclure la résurrection et de ne faire grimper en puissance l’arme que lorsque celui qui reprend derrière le défunt connaissait le concerné personnellement. Et tous les deux nous étions d’accord pour dire qu’il fallait que l’arme soit transmise au sein du groupe et tout du long de la campagne voir même au-delà. Comme une forme de filiation interne partagée.

Et pour parfaire la chose, son idée était que la lame devait se transformer en fonction des besoins et préférences martiales du porteur. Et le plus important, toujours selon Le Lobbyisé, était le fait que l’arme devait se modifier pour marquer d’un symbole quelconque ses précédents possesseurs. Que ce soit un motif de garde, la forme du pommeau ou une éventuelle gravure sur la lame. Et puis … on n’est pas allé plus loin dans l’idée. Parce qu’on n’a pas de jeu médiéval fantastique en cours en ce moment à part Hellfrost quand tout le monde ne peut pas être là, et que c’est pas franchement le jeu qui se prête à une idée du genre. Qu’en plus je doute que grand monde ait envie de voir son perso mourir pour le profit du reste du groupe a posteriori. Donc pour l’instant pas d’Épée de l’Agonisant. Pour l’instant ...

La Serre de Rashad et son passager

Je suis embêté pour cette idée là … je vais devoir parler de politique. Et typiquement si y’avait un truc que je voulais pas faire sur ce blog c’est parler de politique. Ce n’est pas le sujet, ça ne vous regarde pas, ça n'intéresse personne et une fois que la chose a été lâché sur la table ça met tout le monde mal à l’aise. Mais je vais avoir besoin de faire du contexte donc désolé d’avance. Après je parlerais des trucs agréables c’est promis juré. Il me faut parler du très très très très très très mauvais livre de Maud Tabachnik : Tous ne sont pas des monstres. Qui se veut un bouquin d’urban fantasy française. Je dis bien “se veut”. Je vais vous résumer ça vite fait : les méchants musulmans ont envahi les esprits des banlieues de France et se préparent à envahir tous les échelons de la société au service de leur Islam maléfique, et comme l’auteur est sioniste de conviction, forcément ils s’en prennent aux juifs au passage. Avec des gros parallèles foireux qui sentent bien l’étron et une récurrence du mot “collaboration” qui doit sans doute vouloir dire quelque chose non ? Et pour ajouter une cerise à la merde sur le gâteau de caca, à la fin le héros, juif, s’en va à Prague pour réveiller le Golem afin de défendre la France face aux barbus, Golem dont la narration souligne qu’il n’a pas été utilisé pendant la Seconde Guerre Mondiale. Quand je vous dis que j’avais pas envie de parler de politique … Si vous êtes curieux de ce que contient cette fosse septique littéraire je vous renvoie à la chronique qu’en avait fait Nébal, j’aime pas énormément le mec mais sur ce coup-là il a visé juste.

Bon je pense que vous êtes en train de vous demander pourquoi j’évoque une chiure pareille. Vous allez comprendre plus tard, je vais à présent parler de quelque chose que j’aime beaucoup … Baldur’s Gate 2 ! Surprenant n’est-ce pas ? En plus d’être le meilleur jeu du monde, j’y ai pas mal de souvenirs et autres moments affectueux qui y sont liés pour des raisons diverses et variées. Parmi celle-ci se trouve la suite de quêtes de Francmarché qui est une ville sérieusement dans la panade quand vous y arrivez. Et parmi les nombreux soucis il y a, littéralement, une bande de djinns qui organisent un blocus commercial du coin. Oui vraiment, des génies arabes qui font dans la spéculation de l’offre et de la demande. Bien entendu, comme on est dans un jeu vidéo, il est de votre ressort de sauver les fesses de tout le monde. Que ce soit en massacrant les djinns ou en réglant leur problème pour eux, vous obtenez un cimeterre du nom de Serre de Rashad. Si ça vous est familier c’est normal, c’est dans le titre de cette entrée bande de p’tits malins. C’est, évidemment, une arme magique, en fait pas si extraordinaire que je m’en souvenais. Et ce encore plus parce qu’en faisant des recherches j’ai découvert que je mélangeais mentalement ses stats avec celles de Belm, un autre cimeterre magique qu’on peut trouver dans les parages mais je digresse … Toujours est-il que j’aimais beaucoup cette épée pour une raison qui m’échappe totalement. Peut-être parce que c’était le premier équipement décent qu’on pouvait filer à la druide du groupe ? Peut-être qu’à l’époque un objet +2 ça me paraissait badass ? Parce que le nom était classieux ? Je vous laisse juge. Quoi qu’il en soit, ayant eu le béguin pour cette épée je voulais la remettre dans Hellfrost. Surtout que, je ne crois pas l’avoir évoqué précédemment, Hellfrost possède un supplément à l’ambiance très Mille et Une Nuits/Perse ancienne répondant au doux nom de Lands of Fire qui se passe dans un autre continent de Rassilon. C’était du coup évident que la Serre de Rashad venait de là. Je lui avais écrit un début de statblock, où ses pouvoirs reflétaient la confusion que j’avais fait avec Belm, son porteur pouvait se déplacer sans entraves sur n’importe quel terrain et résister aux sorts d’immobilisation. Une version plus fidèle aurait été d’avoir une attaque supplémentaire par round. Maintenant que j’y pense ça m’inspire une autre version, quelque chose du genre une attaque supplémentaire pour une durée X de D4. J’aime bien et je m’auto-inspire, vive moi. Et puis j’ai eu une autre idée encore par-dessus …

La bestiole à l'origine (même si ça vient de l'Enhanced Edition et c'est le mal)
Parce que c’est quand même un objet important sur le plan personnel je voulais lui donner un écrin digne de sa gloire, et donc il fallait un scénario autour ! Que j’ai commencé à pitcher et un peu à écrire. Et c’était un plagiat dégueulasse d’un vieux scénario officiel de Deadlands. Je tiens à préciser que je m’en suis rendu compte à mi-chemin, je ne suis pas si fourbe que ça. Tiré du Livre des Hucksters, Abracadabra and an Arab Cadaver est sorti en 1998, et très franchement … il est nul ce scénario. L’intrigue est centrée autour d’une amulette arabe maléfique, baladée par un riche collectionneur à travers tout l’Ouest Sauvage, les PJ étant engagé pour assurer que personne ne vole rien. Sauf que bien sûr l’amulette est magique, des arabes maléfiques avec des cimeterres au services des djinns veulent la voler et le tout se conclut sur une poursuite en train tandis que le vizir sorcier vole et balance des sorts au-dessus. Ouais, on en est là … De toute façon ce scénario avait été pourri en amont pour moi, la faute à une adaptation par un type sur le SDEN, lequel avait inclus Le Saint des Tueurs, venu de Preacher, une de mes BD favorites, et c’était redoutablement de la merde. Donc forcément ça entache. J’ai du coup repris une structure sur la même idée : les joueurs possèdent un objet que la secte des arabes maléfiques veut. Bon au moins là ça passait un peu mieux on va dire, du fait du truc médiéval et du niveau égal de technologie partout, ça en faisait “juste” des étrangers, pas des arriérés. Et puis j’ai voulu rajouter une idée de plus dans l’équation. Je suis incapable de me rappeler où j’ai puisé l’idée, sans doute dans une lecture net ou un bouquin de fantasy selon la logique, mais il m’est venu à l’esprit que ça pouvait être cool d’avoir un leurre scénaristique. L’idée était de faire croire que l’épée était la chose convoitée par les méchants alors qu’en fait non, pas tout à fait. En fait l’intérêt de la chose pour eux résidait dans le pommeau de l’épée en question, lequel était orné d’une grosse pierre. Et évidemment la pierre devait contenir un djinn ou un machin du genre, je ne suis pas allé jusque-là. Et c’est là que le bouquin de merde dont je vous ai parlé au début intervient. Pas pour dire que j’allais faire un truc raciste ! Non mais ça va pas ! Il se trouve que le final de cette boite d’étron est, et j’admets que l’idée m’a diverti, une bataille entre le Golem juif et un Djinn invoqué par les vilains barbus. Faut admettre que ça envoie un minimum, rien que sur le papier quoi. Et je voulais faire exactement pareil à ma façon. Par des mics, macs et mocs que je n’avais pas trouvé, le final devait avoir lieu dans une forteresse où les héros se seraient retranchés. Évidemment la secte adverse aurait monté un siège de tout ça, pour dire en fait merde et invoquer un énorme génie ou quelque chose du genre. Et ils auraient eu à briser la gemme pour invoquer leur immense génie à eux aussi, le tout finissant sur un combat des deux digne de Gundam et autres trucs de mecha ou kaiju, selon votre préférence.

Et voilà toute l’histoire de la Serre de Rashad. Je ne l’ai jamais mis sur pied, à la fois par manque de motivation d’écriture. Parce que la ficelle de la traque aurait été bien trop facile et/ou forcée vis à vis des joueurs, que j’ai jamais fini mon statblock pour l’arme elle-même (même si j’exclu pas totalement le fait de le finir et de la faire apparaître en jeu un jour). Que j’assume pas vraiment d’avoir dû m’inspirer d’un truc idéologiquement néfaste pour être créatif (il n’y a que Céline qui a droit de cité chez moi). Que même sans l’inspiration derrière, la bande de méchants venu des Mille et Une Nuits j’assume pas. Pis j’aurais aucune idée de comment faire jouer le combat entre les deux djinns à la fin. Mais au moins l’histoire de tout le processus créatif autour vaut la peine d’être raconté.

Danse Lame

Danse Lame était juste une note gribouillée dans un carnet personnel, avec assez peu de fond je dois bien l’admettre. L’idée vient de très très loin en arrière. Je ne saurais vous donner une date exacte mais elle est née d’une histoire que m’a raconté mon paternel d’une de ses vieilles sessions de JDR ou un truc du même acabit. La seule chose dont je suis à peu près sûr c’est que j’avais moins de dix ans, quand je vous dis que c’est loin je n’invente pas. Ça portait sur une de ses vieilles parties de Donjons & Dragons si je ne m’abuse et un de ses joueurs avait … une épée qui se bat toute seule ! Ça a fasciné le gamin que j’étais à l’époque. Et puis j’ai grandi et j’ai découvert quelques machins, notamment le fait que c’était pas si original que ça. Déjà parce que c’est un objet qui existait dans le Guide du Maître depuis Advanced D&D première édition, c’est vous dire … Et puis j’en ai rencontré qui voulaient me tuer dans Diablo 2. C’était un piège possible des coffres dans le chapitre 2. Et vraiment j’aimais bien cette idée, qu’on puisse avoir les mains dans les poches tandis que l’arme fait tout le sale boulot. D’ailleurs les épées dansantes (c’est leur nom) existent encore dans Donjons & Dragons 5ème édition donc ça doit vouloir dire que des gens pensent comme moi. Ce qui en fait à la fois une idée facile ET une idée très peu développée. Je ne savais pas vraiment comment inclure ça dans le jeu ou comment lui donner des règles sur un autre système genre Hellfrost. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai cruellement hésité à en parler dans cet article jusqu’au moment où ....

Les lames volantes de Diablo 2

Je rentrais du boulot, ou j’en sortais, je ne suis plus sûr, en tout cas c’était sur le parking du boulot. J’étais en train de cogiter sur comment enrichir cet article, après tout sans parler de Danse Lame juste au-dessus ça ne faisait que trois entrées et ça risquait d’être chiche. Alors j’ai fouillé dans mon cerveau si je n’avais pas autre chose à raconter … et je me suis souvenu que j’avais pitché, sans jamais réussir à y coller quoi que ce soit, une idée de fourreau magique. Je pense avoir piqué l’idée dans … Baldur’s Gate 2. Je vous jure que pour le coup c’est pas fait que j’en parle de façon systématique, c’est promis juré. En l'occurrence le Fourreau de Fflar, lequel n’a aucun pouvoir à proprement parler mais sert à booster une épée magique qu’on trouve dans l’extension. J’aimais bien l’idée d’un fourreau où l’arme rangée aurait bénéficié d’un bonus en étant dégainée. J’en voulais donc un pour Hellfrost. J’ai pas mal cherché ce que ça pouvait donner en terme d’effet. En vain. La solution la plus évidente était évidemment le fourreau magique qui garde la lame en permanence affutée, mais bon quel intérêt vu que ça n’a aucun effet mécanique dans Savage Worlds ? Alors j’ai cherché autre chose. La téléportation directe dans la main de son porteur ? Sympathique mais pas franchement exaltant. Le retour au fourreau si l’arme est perdue ? Bien trop situationnel pour être digne d’intérêt. Y’a une idée qui a fait un bout de chemin : c’était que le fourreau en question était fait à partir de la peau de plusieurs dragons et que toute arme qui en sortait était imprégnée de dégâts élémentaires correspondant à un des types de dragons tiré au hasard à chaque fois. Sauf que c’est bien trop lourd sur la durée pour être plaisant. Sans compter qu’un bonus au hasard c’est quand même le genre de trucs qui peut vite devenir une mauvaise surprise si les circonstances ne sont pas bonnes. Alors j’ai laissé l’idée sur le bas-côté de la route. Et puis j’y ai repensé sur le parking du boulot et c’est là que l’évidence m’a sauté au nez. Évidemment que c’est le fourreau qui anime Danse Lame ! D’une certaine façon je me suis rendu ma propre idée avec cette connexion de pensée. Et … puis j’en parle là parce que honnêtement maintenant que j’y songe ça n’a pas vraiment sa place dans Hellfrost et le ton que je veux donner à l’univers. Et peut-être que je changerai d’avis, qui sait ? Mais bon, que je le fasse ou pas, et même si j’en ai parlé ici ça ne changera pas grand-chose. Donc vous avez droit à cette histoire rien que pour vous.

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