Peut-être est-ce l’influence des romans Ravenloft que je me lis en ce moment. Ou bien c’est né juste comme ça. Allez savoir. Mais je me suis rendu compte que j’étais assez preneur ces derniers temps d’ambiances lourdes et sombres. Pesantes et lugubres. Comme si des spectres aux doigts informes voletaient derrière chaque note dans votre dos alors que la musique résonne. A savourer avec un bon livre d’horreur gothique ou un soir d’hiver brumeux, même si vous risquez ensuite d’avoir du mal à trouver le sommeil et la sérénité.
Diablo - Dungeon
J’ai joué à Diablo premier du nom … jeune. Beaucoup trop jeune je pense. Je l’ai dit il y a peu à un bon ami : Diablo m’a violé quand j’étais petit. Tout y était effrayant pour le gosse que j’étais. Entre les monstres et leur background ultra morbide, le sentiment de solitude et de claustrophobie et l’histoire du jeu vraiment lugubre. Tout ça a nourri de nombreux cauchemars infantiles (cette image me reste encore aujourd’hui en tête) et encore maintenant y penser me tire un frisson. Et ce morceau … me terrifie. Je l’ai réécouté pour écrire cet article et j’ai senti un étau dans ma poitrine, les poils de mes bras se hérisser et un sentiment de paranoïa comme si une créature malfaisante était en train de grimper sur mon fauteuil de bureau. TOUT dans ce morceau est angoissant, que ce soit les percussions super profondes, les … “couinements” qui me donnent l’impression d’entendre des âmes damnées en train d’être torturées. J’en ai la chair de poule. Encore.
Kroda - Buried With Fallen Leaves
J’ai eu l’occasion de parler de Kroda plus tôt, les désignant comme des fans du Père Cachet. Et il s’est avéré que mon analyse était encore plus pointue que je ne le pensais. Parce que non content de s’inspirer de la période black metal bien crasseuse de Burzum, ils ont également repris toute la partie dark ambiant qu’a imposé le passage par la case prison de son unique membre. Du coup les claviers sont au rendez-vous, accompagnés d’une flûte dont la mélodie lancinante ajoute juste ce qu’il faut de lugubre pour vous mettre dans l’ambiance. Kroda définit sa musique comme “Carpatian black metal” et honnêtement sur ce morceau j’ai du mal à discuter le terme. Aidé par le visuel on ressent l’immensité de la nature hongroise, couverte de brumes étranges et de ruines malsaines. Pour un peu arriverait les brumes de Ravenloft, prêtes à vous amener en Barovia ...
Fields of the Nephilim - Dead to the world
Membres importants de la scène goth rock dans les années 80, Fields of the Nephilim a un charme. Certes aujourd’hui un charme très daté, à base de clips où il y a de la fumée et des ralentis partout, le tout bombardé de filtres de pellicules bleus et violets qui … picotent. C’est pour ça que j’ai choisi un morceau sans clip accessoirement. un morceau que je trouve puissant, avec ses guitares saturées, les voix à la fois murmurées et pourtant très présentes (sans doute par une astuce de mixage) qui donnent l’impression qu’une messe noire est sur le point de son conclure et que le diable va émerger d’un sabbat pour s’emparer de la terre entière. Quoi de mieux pour conclure un article sur de sombres présences ?
J’ai joué à Diablo premier du nom … jeune. Beaucoup trop jeune je pense. Je l’ai dit il y a peu à un bon ami : Diablo m’a violé quand j’étais petit. Tout y était effrayant pour le gosse que j’étais. Entre les monstres et leur background ultra morbide, le sentiment de solitude et de claustrophobie et l’histoire du jeu vraiment lugubre. Tout ça a nourri de nombreux cauchemars infantiles (cette image me reste encore aujourd’hui en tête) et encore maintenant y penser me tire un frisson. Et ce morceau … me terrifie. Je l’ai réécouté pour écrire cet article et j’ai senti un étau dans ma poitrine, les poils de mes bras se hérisser et un sentiment de paranoïa comme si une créature malfaisante était en train de grimper sur mon fauteuil de bureau. TOUT dans ce morceau est angoissant, que ce soit les percussions super profondes, les … “couinements” qui me donnent l’impression d’entendre des âmes damnées en train d’être torturées. J’en ai la chair de poule. Encore.
J’ai eu l’occasion de parler de Kroda plus tôt, les désignant comme des fans du Père Cachet. Et il s’est avéré que mon analyse était encore plus pointue que je ne le pensais. Parce que non content de s’inspirer de la période black metal bien crasseuse de Burzum, ils ont également repris toute la partie dark ambiant qu’a imposé le passage par la case prison de son unique membre. Du coup les claviers sont au rendez-vous, accompagnés d’une flûte dont la mélodie lancinante ajoute juste ce qu’il faut de lugubre pour vous mettre dans l’ambiance. Kroda définit sa musique comme “Carpatian black metal” et honnêtement sur ce morceau j’ai du mal à discuter le terme. Aidé par le visuel on ressent l’immensité de la nature hongroise, couverte de brumes étranges et de ruines malsaines. Pour un peu arriverait les brumes de Ravenloft, prêtes à vous amener en Barovia ...
Membres importants de la scène goth rock dans les années 80, Fields of the Nephilim a un charme. Certes aujourd’hui un charme très daté, à base de clips où il y a de la fumée et des ralentis partout, le tout bombardé de filtres de pellicules bleus et violets qui … picotent. C’est pour ça que j’ai choisi un morceau sans clip accessoirement. un morceau que je trouve puissant, avec ses guitares saturées, les voix à la fois murmurées et pourtant très présentes (sans doute par une astuce de mixage) qui donnent l’impression qu’une messe noire est sur le point de son conclure et que le diable va émerger d’un sabbat pour s’emparer de la terre entière. Quoi de mieux pour conclure un article sur de sombres présences ?
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