Aussi dingue que ça puisse paraître, j’ai fait du piano pendant longtemps. Quasi dix ans je crois. Et je dois bien admettre … que j’en ai absolument rien gardé, la faute à un manque complet d’investissement sur la fin. Enfin si j’en ai gardé un truc : je sais à quel point on peut faire des trucs avec un clavier. Et pour la peine voici une sélection musicale complètement faite avec du numérique et des synthés ! Oui je sais, je vous ai complétement feinté mais je le vis bien. Et effectivement aussi, l’intro n’avait que bien peu de rapport avec la tambouille, mais je le vis bien. Et pour emmerder Le Lobbyisé : il n’y aura pas de Carpenter Brut dans cet article.
KMFDM - Stray Bullets
J’ai parfois l’impression quand je parle aux gens que KMFDM est un peu un des grands oubliés de l’histoire de la musique industrielle. Ou alors je ne parle pas aux bonnes personnes, c’est une autre possibilité … Mené par ce dingue de Sascha Konietzko le groupe a toujours eu un line up encore plus girouette qu’une manche à air. C’est ce qui m’a d’ailleurs permis de découvrir qui ils étaient à l’époque, petit fan de Marilyn Manson que j’étais, je me suis penché sur les autres projets de ses musiciens. Or le guitariste Tim Sköld avait officié avec eux pendant quelques années et ça a piqué ma curiosité. Du haut de mes 16 ans j’avais du mal à apprécier, entre l'énergie très punk du truc, l’imagerie à la fois violente et pleine d’ironie et l’habillage très électronique (à une époque où je considérais que tout ce qui sortait d’un programme informatique c’était “pas de la musique !”). J’ai hésité à mettre Megalomaniac dans cet article mais ça aurait été de la triche, on y entend plus les guitares que tous les claviers et autres délires informatiques. D’où Stray Bullets qui pourrait presque sonner comme de la techno dégueulasse si y’avait pas cette … espèce de folie derrière, avec les BPM à fond et ce gimmick en fond qui rend le tout assez hypnotisant. Et sans le savoir à l’époque, je commençais à toucher du doigt le microcosme indus/punk/héroïnomane/créatif des 90’s qu’étaient KMFDM, Skinny Puppy, Nine Inch Nails, Dead Kennedys, Revolting Cocks et (tiens tiens) Ministry. M’aura juste fallu 9 ans de plus pour réussir à en goûter la richesse.
Kill Paris - Slap Me
Encore un inconnu du bataillon pour moi. Et pour beaucoup de monde je pense d’ailleurs. J’ai découvert le sieur sur la BO de Saints Row IV dans une des autoradios du jeu. On ne le le dira jamais assez : les GTA-like sont un excellent vivier de découvertes musicales. Sorti en 2013 on est en plein dans le revival synthwave et compagnie, propulsé par Drive de Nicolas Winding Refn et son influence (notamment Hotline Miami, soyons honnêtes). Et on a la totale ici : les grosses nappes de claviers, le beat qui claque comme un coup de cravache et le rythme bien soutenu. A écouter en voiture c’est encore mieux, j’en ai fait l’expérience et je valide. Hélas j’ai été moins charmé par le reste de l’album qui, à mon goût, n’arrive pas à frapper aussi fort que sur ce morceau. Et le pauvre gars a eu la poisse d’avoir un pseudo pareil avec les attentats de Paris qui l’ont forcé à officier sous un autre pseudo pendant un temps. Avant de revenir à Kill Paris parce qu’il avait l’impression d’être dans les pompes d’un autre. Pauvre vieux ...
Encore un inconnu du bataillon pour moi. Et pour beaucoup de monde je pense d’ailleurs. J’ai découvert le sieur sur la BO de Saints Row IV dans une des autoradios du jeu. On ne le le dira jamais assez : les GTA-like sont un excellent vivier de découvertes musicales. Sorti en 2013 on est en plein dans le revival synthwave et compagnie, propulsé par Drive de Nicolas Winding Refn et son influence (notamment Hotline Miami, soyons honnêtes). Et on a la totale ici : les grosses nappes de claviers, le beat qui claque comme un coup de cravache et le rythme bien soutenu. A écouter en voiture c’est encore mieux, j’en ai fait l’expérience et je valide. Hélas j’ai été moins charmé par le reste de l’album qui, à mon goût, n’arrive pas à frapper aussi fort que sur ce morceau. Et le pauvre gars a eu la poisse d’avoir un pseudo pareil avec les attentats de Paris qui l’ont forcé à officier sous un autre pseudo pendant un temps. Avant de revenir à Kill Paris parce qu’il avait l’impression d’être dans les pompes d’un autre. Pauvre vieux ...
Le nom de Flying Lotus je me souviens encore qui l’a prononcé la première fois devant moi. C’était mon frérot Nood, une personne dont je parle assez peu dans ces colonnes mais envers qui j’ai une sacrée dette, grâce lui soit rendu. Par contre je ne rappelle pas si c’était dans le cadre d’un blog de musique qu’il tenait à côté ou sur le blog où on officiait ensemble. Toujours est-il que Flying Lotus. Producteur/DJ/beatmaker de Los Angeles, le gars offici depuis une dizaine d’année dans le milieu, plaçant prod et remix ici et là, toujours avec talents et doigté. J’ai même pas fait exprès en plus mais ce morceau-là est aussi dans un GTA-like, Sleepings Dogs (que j’ai évoqué une fois). Sans doute pour une bonne raison vu les espèces de “notes” aigües du début qui ont un côté asiatique, pour une raison que je ne saurais m’expliquer. Sans doute que ça rappelle un peu des cordes de guzheng. Et croyez-moi vous sous-estimez le gars tant il se fait son petit nid ces derniers temps, on l’a vu en chef d’orchestre de Kendrick Lamar sur To Pimp a Butterfly, avec Earl Sweatshirt et Tyler The Creator, comme par hasard au moment où ils ont dévié des conneries à la Odd Future. Le mec a du talent donc profitez-en !
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