lundi 18 novembre 2019

Too Cool to Use #9 : Les orphelins de Deadlands, partie 3

Et ainsi s'achève les Too Cool To Use sur Deadlands et tout ce qui aurait pu être. Ça aura été un joli roller coaster de souvenirs que de relire et remettre en page tout ça, plus d'un an et demi après l'avoir écrit. Mais trêve de sentiments !

Buffalo Soldiers 

Ce projet là il a eu la peau dure et la vie longue avant de tomber dans les oubliettes. Il né d’un processus assez long et compliqué. Deadlands étant un jeu “historique” avec son contexte de western, conquête de l’Ouest et de guerre civile qu’on peut puiser à peu près tout ce qu’on veut pour peu qu’on se renseigne un peu. Pour vous donner un exemple : un des bad guy de l’histoire, Stone (que j’ai déjà évoqué) a fait partie à un moment d’un régiment confédéré. Dans la quête pour lui mettre la misère, un MJ plutôt créatif est allé faire des réelles recherches historiques sur le régiment en question et sa véritable histoire. D’où la quête pour retrouver la tombe du brigadier général James Archer du 13éme d’Alabama, mort de maladie en 1864 après avoir été prisonnier de guerre à la bataille de Gettysburg (qui a sa petite importance dans l’histoire de Deadlands d’ailleurs) et enterré à Richmond en Virginie. J’ai moi aussi voulu m’emparer de faits historiques à un moment. Et après quelques recherches personnelles j’ai porté mon dévolu sur des faits assez bizarres de l’époque : les Innocents de Bannack. Pour la faire assez courte, en 1864 (oui décidément il se passait des choses en 1864) la ville de Bannack dans le Montana fut la proie de plusieurs vols, notamment sur les exploitations d’or de la région. Face au manque de réactivité des autorités locales, un comité de miliciens fut mit sur pieds par les notables de la ville. Et au bout de quelques mois on arrêta le fameux gang des Innocents qui dévalisait la région, pour découvrir que leur chef n’était autre que Henry Plummer, shérif de la région. Lequel fut arraché à son lit où il mourrait de la tuberculose pour être pendu en plein milieu de la nuit, non sans qu’avant il ait déclaré que si on lui donnait deux heures et un cheval il ramènerait son poids en or pour payer son amnistie. Et pour ajouter de la confusions dans tout ça : les attaques ont continué après la pendaison de Plummer. Et très étrangement les principaux leaders de la milice avaient eu maille à partir avec Plummer avant même que les attaques commencent. Puis ont pendu un peu tout un tas de monde qu’ils accusaient de faire partie de la bande, y compris un gosse de 17 ans qui déclarait que Plummer était innocent. 

Une photo d’époque de la pendaison en question
Autrement dit un bon gros terreau à aventure. A l’époque où j’ai essayé d’écrire ça j’avais peut être … six mois de maitrise dans les pattes grosso merdo. Et quand on est un maître du jeu qui débute, on peut avoir beaucoup trop d’idées sans savoir comment les faire marcher ensemble. Et du coup j’ai décidé de faire un scénario complet en open world/bac à sable avec PLEIN de trucs à faire et à choisir. Et nom de dieu ce que j’étais à l’ouest. Faut d’ailleurs que j’explique d’où vient le titre et non ce n’est pas un hommage à Bob Marley. Buffalo Soldiers à la base c’est un scénario gratuit qui tient en une page offert par Pinnacle (les éditeurs de Deadlands). Lesquels ont l’habitude d’envoyer de temps en temps ce genre de croquettes à leur fanbase, ça fait toujours plaisir. Ledit scénario porte sur une troupe de soldats de l’Union qui se retrouvent par un mic-mac à être transformé en créatures mi-hommes mi-bisons, d’où le titre, après avoir profané un cimetière indien. J’ai donc décidé d'emboîter les deux à ma façon. Et ça a été une immense connerie, vu que de là est né à peu près tous les problèmes qui font que ça n’était plus jouable avec tout ce qui en a découlé. Parce que j’ai voulu inclure des factions, et j’ai eu les yeux largement plus gros que mon ventre (déjà que j’étais pas bien épais …). Donc accrochez vous, comme pour mon article sur La Guerre Civile ça va être une suite d’éléments pas très ordonnés.

  • Tout d’abord les Innocents eux même. J’avais envie d'ambiguïté donc j’ai décidé en écrivant le scénario qu’ils auraient des motivations sympathiques. Si c’était effectivement des brigands et qu’ils volaient l’or de la région c’était pour une juste cause. En effet dans Deadlands les compagnies de chemin de fer se livrent une guerre acharnée pour conquérir du territoire afin de poser du rail d’un côté à l’autre du continent. Or, dans mon histoire Bannack était situé pile au bon endroit pour qu’une voie de chemin de fer y passe. Sachant que ça attirerait forcément de mauvaises choses, le but de Plummer en volant l’or est d’étouffer la région, mais pas trop non plus, en reversant discrètement de l’or volé dans différentes affaires, de façon à maintenir la chose à flot. A noter que les Innocents étaient les seuls à savoir réellement que les Buffalo Soldiers existaient et tuaient dans la région. Une des difficultés des joueurs auraient de les approcher pour apprendre la vérité, avec à côté le dilemme de s’associer, ou non, à des hors la loi reconnus.
  • Les Vigilantes, du nom historique des miliciens de la région. En me relisant je me rends compte que j’ai un peu “déséquilibré” la chose en forçant sur le côté positif de Plummer et en accentuant leur aspect négatif. Comme je l’ai dit plus haut le comité avait été fondé par les notables locaux. Que j’avais écrit comme avides d’argents, du fait qu’ils possédaient les terres, notamment par hypothèque (les vendeurs l’ayant fait afin de payer des armes à la milice) profitaient de l’occasion pour rallier le vote populaire à leur cause et, quand les compagnies de rail arriveraient, tout vendre pour se barrer avec la caisse. Bien entendu ils avaient raison sur un aspect : l’installation du rail aurait offert un boom économique à la région, mais au prix de la sécurité vu les affrontements qui en auraient découlé. Et leur totale mainmise sur le pouvoir bien entendu. Et parce qu'inconsciemment j’avais décidé que ce serait eux les méchants, il y avait effectivement des attaques commises par eux, dans le but de faire d’autres chefs d’accusation sur les Innocents. Je pense que si je devais le réécrire j'enlèverai ce point là, ça fait vraiment trop gros affreux méchant.
  • Les Buffalo Soldiers du titre. Oui enfin, je sais. Dans le mini-scénario d’origine c’est juste des soldats de l’Union qui ont profanés un cimetière indien et ont été maudit en conséquence. Je trouvais ça très light et un peu ennuyeux. J’ai donc choisi d’étendre leur rôle. Il se trouve que parmi les compagnie de rails que j’ai évoqué un peu plus tôt, il y en a une affiliée à l’armée unioniste : l’Union Blue. Si vous lisez et suivez depuis le début je pense que vous voyez mon train de pensée. Ils avaient été envoyé pour faire du repérage dans la région et voir si le terrain était propice à l’acquisition. Avant d’être maudits, non pas pour une profanation mais pour avoir découvert un des secrets de la région, secret qui constituait la deuxième couche de scénario. Mais j’y viendrais en temps et en heure. Ils avaient l’apparence d’un mélange entre un homme et un bison, vêtu de lambeaux d’uniformes et déchirant tout ce qu’ils croisaient d’humains à coups de poings ou de cornes. Je leur avais même écrit une capacité spéciale de charge rien que pour eux. Selon le scénario originel, une fois tué ils redevenaient des humains normaux, j’hésitai à garder ça, ou alors à le conserver sous certaines conditions. J’y reviendrai aussi
Merci Google Images de trouver pour moi. C'est à peu près l'idée
  • Je serais resté sur les trois mentionnés précédemment je pense que j’aurais pu le gérer. Mais j’ai été con donc j’ai persévéré : Taureau Rieur était un autre participant. Lui aussi est un rescapé du scénario original. Un shaman indien qui a été envoyé là par une vision pour justement se fritter avec les Buffalo Soldiers qui perturbent l’ordre naturel des choses. J’avais pris soin d’étendre son personnage : il devait rôder à proximité de la ville et chercher à s’informer sans se mêler à la populace. Son but c’était les Buffalo Soldiers et rien d’autre, limite s’il avait fallu que la ville soit à feu et à sang pour qu’il se les fasse c’était du pareil au même pour lui. Je pense que les joueurs l’auraient soupçonné en premier avant de chercher à se lier avec lui. Autre reliquat du scénario d’origine : il connaissait un rituel qui permettait de rendre plus simple le combat contre nos amis les bisons. Peut être que ce même rituel aurait permis de leur faire retrouver forme humaine après avoir été vaincu. Détail amusant et hors sujet, dans le scénario original en anglais son nom est Laughing Calf. Et grâce à un traducteur amateur facétieux (ou pas très bon) le fichier français nous propose la superbe traduction de … Vache Qui Rit ...
  • Et puisqu’on parle d’indiens et de rituels c’est une parfaite transition pour parler des adversaires : la Confrérie du Corbeau. C’est une faction existante mais cachée de l’histoire donc je ne vais pas trop en dire non plus. Disons juste que … ce sont des indiens pas franchement très bien intentionnés, notamment vis à vis des blancs et autres non-natifs. Et que leurs méthodes sont assez … expéditives voir extrêmes. Dans ma version de l’histoire c’était eux qui étaient derrière la transformation des Buffalo Soldiers et donc derrière une partie du chaos de la région. Le second “objectif” de Taureau Rieur était d’ailleurs de les retrouver et les mettre hors d’état de nuire. Et le fameux désensorcellement pour rendre nos transformés humains aurait aidé à les traquer dans leur repaire. Rétrospectivement je me dis que c’est un peu pourri de créer deux “couches” d’antagonistes comme ça, surtout avec les tensions entre factions évoquées avant.
  • Et enfin, pour boucler ce long amas foutraque il y avait des chinois. Oui c’était l’époque où je les aimais beaucoup et les plaçais un peu partout. Du coup, au milieu des cowboys, des bisons, des indiens et des bandits, la compagnie du rail de la Iron Dragon avait envoyé un émissaire, lui aussi intéressé d’acquérir le terrain de Bannack pour le compte de son chef. Très originalement dénommé … Xing il devait rester plutôt dans l’ombre et essayer de graisser la patte à tout le monde pour que les choses se fassent vite et bien. Si les choses avaient trop traîné à son goût, et dans le genre il était peu patient, il aurait commencé à invoquer divers démons et autres ogres chinois pour semer la zizanie jusqu’à ce qu’il ait gain de cause. Oui c’était pas vraiment un perso développé. Je ne me souviens plus pourquoi, j’avais insisté dans mes notes pour qu’il ait une main mécanique, fait à partir de mécanisme d’horloge qu’il remontait un peu tout le temps histoire de faire suer le monde avec ses bruits d’engrenages. Un trait qui finira passé à un autre personnage : Boris Clurck le Texas Ranger de l’autre groupe.
Le personne était à  ce point subtil dans mes notes …
Comptez aussi une dizaine de pages sur les intentions profondes de chaque partie en présence, sur une chronologie de ce qu’il se passait chaque jour et comment ou non les personnages pouvaient influer sur le déroulement de la chose. Que ce soit en “activant” des onglets de scénario, ou même en les cassant. Plus comment chaque faction interagissait avec les autres et ses possibles débouchées. A trop vouloir prévoir le possible et l’envisageable c’est devenu beaucoup trop lourd comme projet et les idées ne me venaient plus. Je pense en me relisant aujourd’hui que j’ai vu les choses en bien trop gros et que tout n’était pas nécessaire. Tant pis ma foi, juste un peu triste vu le temps que j’y avais mit.

Worms

Sur celui-là c’est à moitié de la triche : c’est un scénar officiel. Alors pourquoi j’en parle ? Pas tant pour lui même que pour ce qui venait avec. Je vais refaire de l’histoire sur Deadlands, j’espère qu’on me pardonnera. Si la gamme Weird West est la plus connue, il faut savoir que ce jeu existe en fait en tant que trilogie. Tout est introduit avec Weird West, puis des réponses ont été donné dans Hell On Earth pour que tout soit conclu dans Lost Colonies. Enfin sur le papier, au final la gamme s’est cassée la gueule avant qu’ils aient pu boucler le tout. Et tant mieux, parce que même si j’aime beaucoup Deadlands, dans la forme que ça aurait eu à l’époque ç’aurait été bien de la merde. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque Deadlands était un peu, avec le Monde des Ténèbres, le représentant des metaplots verrouillés et donc insupportables à la longue. Et il n’y aurait pas eu entre l’écroulement économique de Pinnacle en 2003 et la reprise de l’univers en tant que continuité avec The Flood en 2009, je pense que ça aurait été un LOOOONNNNG couloir. Donc tant mieux. Mais je digresse encore et encore, bougre de moi. Worms que j’évoque juste avant est un scénario dont le but est de faire la continuité entre les différents univers. Plus précisément c’est l’un des chaînons entre Weird West et Hell On Earth, que l’on avait prévu de jouer avant que je lâche l’affaire par manque de matériel intéressant. Je sais que ça fera pleurer Le Lobbyisé que j’avais aidé à faire son personnage mais c’est comme ça. Dans ce fameux Hell On Earth, qui est une version de l’univers situé dans un futur pot-pourri où se croise du post-apocalyptique Mad Max à peine déguisé, des cyborgs façon Terminator (il y a même une ville avec une IA qui veut tuer les résistants locaux) combiné à un délire sur le nucléaire et le monde des esprits (c’est peut être mon aspect favori du truc) et des mutants parce qu’on ne conçoit pas le post-apo sans mutants. Et au sein de tout ça, pour en rajouter, on a des vers géants qui infectent des humains avec leurs fluides malsain pour en faire leurs adorateurs. Et c’est sur eux que Worms s’attarde dans le passé de Hell On Earth. Oui c’est complexe je sais.
Le début du massacre : quand Ron Spencer a arrêté d’illustrer les cover de Deadlands
Le pitch de ce scénario est, en gros, qu’un pauvre bougre avale, au cours d’une mauvaise cuite, un morceau d’un de ces vers géants et se retrouve le premier mélange entre l’humain et le ver en question. Bien décidé à répéter la chose, les maxi-vers qui ne sont pas aussi cons qu’ils en ont l’air le kidnappe, le tripote à la japonaise (ils ont plein de tentacules hein …) et se mettent à kidnapper d’autres locaux pour se la jouer Docteur Moreau. Et bien entendu des joueurs passent par là, foutent le dawa et vont si possible régler les problèmes. Le réel problème de ce machin c’est qu’il n’arrivait pas à exister “pour lui même”. C’est un scénario assez faible en fait. Niveau écriture c’est Point A -> Point B -> Combat - Point C -> Mini Donjon -> Retour -> Combat -> Conclusion. En tant que tel rien de bien folichon même si ça peut amuser les joueurs. Ensuite le fait est que je voyais vraiment ce scénario comme un entre-deux. Il aurait été placé entre le départ de Californie après la fin de ma campagne officielle (là où Le Cuirassé ou Le Tournoi aurait débuté) et Buffalo Soldiers dont j’ai déjà parlé. A la fois pour faire une bouffée d’air avant un gros morceau comme l’était Buffalo Soldiers que pour permettre aux joueurs de prendre de l’expérience. En effet, ceux qui connaissent Deadlands connaissent l’importance de la trempe. Pour ceux qui ne savent pas c’est en gros la représentation en terme de statistiques de l’endurcissement du personnage face aux horreurs du Weird West. Et une fois le personnage suffisamment endurci il se passe … quelque chose.

Tous ces éléments ont fait que j’ai lâché l’affaire. Si un scénario n’arrive pas à exister pour lui même, c’est qu’il y a un problème, et je ne le trouvais même pas prodigieux de base ...

Trop de totems

Il faut l’admettre et vous avez dû le constater un peu avant : ça m’arrive de voler éhontément. En l'occurrence j’ai volé Loup Garou : L’Apocalypse. Parce que oui, des fois les deux peuvent se recouper, y’a d’ailleurs un scénario cross-over qui existe (assez nul mais bon …). J’avais envie d’un scénario où il y aurait des indiens. C’est assez con à dire mais s’ils ont un sacré rôle dans l’histoire de l’univers, les indiens de Deadlands n’ont pas souvent le devant de la scène. Peut être pour éviter le cliché du noble sauvage ou du natif magique dans lequel il est très facile de sombrer ? Allez savoir. Mais pour vous dire, Geronimo a fait son apparition officielle dans Deadlands dès le second bouquin publié, soit en 1997. Quand il est tué pour des besoins scénaristiques (assez mauvais) dans un scénario publié en 2015, il n’est JAMAIS apparu entre temps, dans aucun scénario officiel, ni une autre mention de ses faits et gestes ou d’une évolution de sa situation. Nada. C’est quand même Geronimo, merde enfin ! En vertu de tout ça, j’ai eu envie d’en mettre dans mes scénarios. En même temps que je cogitais à ça je relisais le bouquin Ghost Dancers qui est le supplément dédié, justement, aux indiens dans Deadlands. Un chapitre à retenu mon attention : celui sur la possibilité d’enchanter des objets via les faveurs des esprits. C’est monstrueusement compliqué et bouffeur de temps à faire en jeu, donc quasi personne n’essaye, mais ça m’a fourni des bases de scénario. En effet j’ai dit un peu plus tôt que j’avais volé à Loup Garou, en effet dans les deux il est possible de créer des objets magiques avec l’aide des esprits. Et il se trouve que j’ai eu un flashback de Rage Across The Amazon, qui parle de l’Amazonie dans l’univers de Garou. Et dans les pistes scénaristiques proposées (oui, je l’ai lu de A à Z à l’époque, je croyais jamais que j’y jouerai un jour) il y a le fait que des chamans utilisent trop d’esprit pour créer des objets magiques et que du coup la terre est vidée de ses esprits positifs. Résultat tout est envahi par des esprits de la corruption vu qu’il n’y a personne pour la défendre. Hé bien j’ai commencé à transposer ça dans Deadlands. Et ça n’est pas allé plus loin. Je manquais vraiment d’idées en fait sur le long terme. Si le postulat est cool, je n’arrivais pas à vraiment trouver de façon de manifester cette absence de bons esprits, et surtout sur le statut du chaman qui les liait. Est-ce qu’il devait être un bad guy ? Un extrémiste bien intentionné ? Corrompu ? Et puis accessoirement ce principe de créer des totems magiques et des fétiches auraient eu pour résultat de leur laisser une énorme pile de trucs enchantés à la fin de l’aventure. Et dans le genre pour casser les scénarios et l’équilibrage à venir il n’y a rien de mieux. Et ça ne collait à aucune suite d’histoire pour les deux groupes. Donc poubelle au final.
Des colliers indiens magiques pour tout le monde !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'état des lieux

Je vais annoncer quelque chose de choquant : à la grande déception de beaucoup ... je ne suis pas mort. Trois ans que ce machin prend la pou...