RPGaDAY 2019 #10 : Fureur

Première divergence avec le programme ! Champagne pour tout le monde ! Et fromage aussi. Plus sérieusement, le mot du jour “Focus” ne m’inspirait absolument rien, j’ai donc regardé dans les termes alternatifs proposés sur le site d’Autocratik et j’ai vu Fureur, ça m’a bien parlé parce que pour le coup je vois deux joueurs pour qui le terme colle bien, chacun à leur façon.

Louis. Ha Louis, ça fait dix ans et plus qu’on se connaît et je dois dire que je vais avoir du mal à m’en passer. Et si y’a bien un truc qu’il ne faut pas faire avec ce garçon c’est le piquer là où il ne faut pas. C’est un peu comme … un taureau. Le taureau c’est cool, mais si on l’aiguillonne au cul gare à vous. Louis c’est pareil. Notamment, j’ai remarqué ça en jeu, le fait de le défier ingame tend à le remonter à bloc pour aller précisément contre l’interdit ou le défi qu’on tente de lui placer. Ou alors ne pas coopérer et essayer d’écouter ce qu’il a à dire et ses opinions. Et j’avoue que quelques fois j’ai, comme un gros dégueu, joué sur cette ficelle là. J’avoue l’avoir découvert quand on a joué Vendredi Malsain et sa conclusion. Il avait décidé, pour une raison que j’ai oublié, de filer un coup de main aux autorités locales pour enterrer tous les morts sortis de terre pour bouffer les locaux après la bataille. Il part donc avec eux au cimetière et se met à bécher. Et c’est là qu’il tombe sur ce qui est censé être un indice … et qui en aurait été un s’ils n’avaient pas déclenché l’intrigue en avance et tué le coupable un peu plus tôt. Sauf que dans l’esprit de Louis ça doit forcément vouloir dire autre chose, et donc il attrape le shérif et se met à lui dire qu’il faut enquêter, chercher le coupable, trouver des pistes et j’en passe. On parle d’un shérif obèse, corrompu, quelque peu paresseux et pas franchement enchanté de voir des étrangers mettre leurs nezs dans ses affaires. Ça a failli finir en grosse baston s’il n’avait pas préféré se rétracter du fait de l’infériorité numérique. Et ça a été la tendance à chaque fois qu’une figure d’autorité lui tenait de tête. La passion qu’il déploie dans ces moments-là c’est juste formidable.

L’autre pendant de la fureur c’est Le Lobbyisé. Seigneur dieu que ce garçon est belliqueux dès qu’on annonce que le sang va couler. Sans déconner, chaque fois qu’on va entamer le combat, il hurle un “LA GUERRE” tonitruant, qui me fait demander si mes voisins ne me jugent pas un peu pour mes fréquentations vu ce qu’ils entendent. C’est assez marrant d’ailleurs de comparer son style à Wein qui essaye d’être plus tactique et analytique du champ de bataille et d’avoir des idées originales, tandis que lui charge avec sa bite et son couteau. D’ailleurs pour vous dire à quel point la soif de sang va loin, direct quand j’ai évoqué Pathfinder il m’a dit “Je veux faire un barbare !”. Quoi de plus furieux honnêtement ? 

Le Lobbyisé dans ses bons jours