vendredi 9 août 2019

RPGaDAY 2019 #9 : Critique


Je pourrais dire du mal de moi, l’autocritique et tous ces grands concepts. Mais en fait j’ai pas envie, je m’aime bien trop pour dire du mal de moi-même Pareil, j’ai pas envie de faire un papier pour détailler ce que j’aime ou pas dans tel ou tel JDR et donc faire une critique de la chose. Alors qu’est-ce qui peut être critique ? L’état actuel de l’environnement ? Ouais sans doute mais c’est pas franchement JDR (sauf dans Loup-Garou). Ma prise de poids ? Promis juré j’ai repris le sport. Alors quoi ? Je pense qu’il y a un moment où le terme critique revient très souvent dans les discussions que j’ai avec Até et c’est quand on parle du rapport qu’entretiennent mes boss de Deadlands avec son personnage Jesùs Sanchez.

On l’a évoqué à demi-mot ici, et je sais qu’Até songeait peut être faire un article fleuve à son sujet, donc je ne vais pas trop en dire. Je résumerais ça assez simplement en disant que ce personnage était juste … brutal. À la fois du fait de son fusil magique (dont je parlais ici) que du fait qu’il a utilisé son premier level up pour avoir 6D12 en tirer, autrement dit il lui était quasi impossible de rater un tir (sauf une fois je crois, alors qu’il se faisait croquer par un loup garou). Vous prenez ces deux éléments ensemble et vous obtenez une longue série de boss qui se sont fait victimiser sans avoir le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Par qui je commence ? William Slate, leader d’une troupe de bandits qui harcelait la ville locale, ils ont engagé le combat contre sa bande qui s’était retranchés dans une cuvette rocheuse, premier tour passe sans qu’il ait le temps de placer un tir, arrive le deuxième tour … il épaule son canon, fait feu … et explose la poitrine du chef des bandits, ce qui fait que je fais faire un jet à tous ses hommes pour voir s’ils continuent le combat … tous sauf deux prennent leurs jambes à leur coup. Bon jusque là c’est pas grave, ça arrive vous allez me dire. D’où partie suivante sur le même scénario, John Linkous, capitaine de cavalerie fantôme, une grosse bestiole dans le genre. Qu’il dégomme d’une balle dans la tête, laquelle est tiré de derrière un arbre, entre deux barreaux d’une clôture et avec le risque de plomber le personnage de Dwarfram qui était en train de se faire boire son âme. Sa mort faisant retomber son armée de zombies en poussière au passage. Scénario suivant, Cynthia Carstairs, une magicienne maléfique et immortelle, une balle dans le buffet tiré du haut d’une butte et on en parle plus, elle aura juste eu le temps de lancer un sort dans le vent et puis plus rien ... Scénario suivant, là ce n’est pas un boss … c’était une troupe entière qu’il a décimé, en deux cartes d’action à peine. En ventilant sa winchester, ils étaient six, il a tiré douze coups. Les six premières balles ont couché trois mecs, les six suivantes les trois restants. Moi qui redoutais que ça puisse être un combat ardu … Scénario suivant, je crois que vous commencez à connaître la blague non ? En l'occurrence j’ai voulu mettre la barre un peu plus haut, c’était un monstre volant qui se planquait dans la cime des arbres pour fondre sur eux. Ce qui aurait marché si le perso d’Até n’avait pas aussi un très bon score de perception. Résultat il lui aligne une bastosse pile dans le cœur, ce qui rajoute un dé de dégâts supplémentaire à son jet. Lequel est … pile ce qu’il faut en critique pour lui permettre d’aligner pile ce qu’il faut de dégâts pour me le dégommer. Et quoi qu’ils en disent c’était un wendigo, pas un homme ours chauve-souris qui crache du feu ! Et le dernier de la liste fut Cervantes Alarambra, qui était censé, je dis bien censé, être la Némésis du personnage du Lobbyisé. Il a peine eu le temps de montrer le bout de son nez qu’il s’est fait trouer les tripes. Par Até bien entendu … J’en ai parlé avec lui une fois en disant que si mes boss de Deadlands étaient un personnage de fiction, ce serait Kenny de South Park en fait. Et je le pense vraiment. Mais au moins on en rigole encore aujourd’hui.

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