Quand j’ai vu le terme là, j’ai directement su de quoi cette entrée allait parler. La première grande victoire, le succès, le triomphe comme le nom l’indique.
Revenons en arrière. En novembre 2016. La dernière fois qu’on avait joué, Dwarfram avait été quelque peu … imprudent dirons-nous et avait réveillé un cimetière entier de morts-vivants. Et c’est là-dessus qu’on avait coupé. La session commence, son personnage se fait couper un bras (on en avait parlé là) et il court en ville alerter tout le monde. Très sincèrement ça se présentait assez mal. Une trentaine d’ennemis, un fantôme intouchable dont ils ne connaissent pas la vulnérabilité. Até tente sa chance et tire sur le fantôme qu’il voit galoper au loin, hélas il n’arrive qu’à toucher sa monture et sans faire de gros dégâts. L’armée de morts, elle, se lance à l’assaut et du coup Louis leur envoie de la dynamite à la tronche, ce qui évacue une dizaine d’ennemis, déjà là on commence à y voir un peu plus clair. Mais parce que le karma riposte, Jesùs, le personnage d’Até se ramasse une balle dans la jambe et commence à pisser le sang. Il décide de foutre le camp et tente néanmoins le tout pour le tout : il m’annonce qu’il s’enfuit en courant, en boitant, terrassé par la douleur, mais tout en tirant au passage sur le fantôme chef des morts vivants. Autrement dit un gros malus à son jet. Il lance son dé … et fait pile assez pour toucher. Il lance la localisation … et ça touche à la tête ! Ce qui lui rajoute un joli paquet de dégâts, hélas pas assez pour le tuer. Mais tout le monde applaudit en cœur autour de la table, l’espoir renaît. Avec précautions quand même parce que tout le monde fonce se replier, Dwarfram arrive à distraire le fantôme en tirant dans son revolver qui ne semble pas éthéré lui, ce qui leur offre du temps. Un temps que Dwarf met à profit pour dégommer d’autres morts-vivants, tandis que Até lui … se retrouve nez à nez avec un cheval dans une arrière-cour, avant de bondir par-dessus la barrière de cette dernière et de tirer à couvert d’un arbre. Submergé, Dwarf décide de sortir lui aussi, l’ennui c’est qu’il n’a qu’un seul bras, et n’arrive donc pas à escalader la clôture. Ce qui fait qu’un mort vivant essaye de le croquer alors qu’il entreprend donc de ramper en dessous. Ni une ni deux Jesùs vise juste et arrive à l’abattre. Et c’est là que ça se gâte encore plus, car le fantôme, pareil à Renaud, a mis la main sur son flingue et il entend bien en découdre. Il bondit sur le perso de Dwarf et active un de ses pouvoirs. Lequel a pour effet de boire l’âme de la victime et de se booster avec si jamais elle échoue un jet opposé. Le jet a lieu … et Dwarf me fait quatre critiques d’affilés, tandis que je n’ai qu’un jet honnête certes mais bien dérisoire en comparaison. Sachant qu’il était allé boire avant la bataille pour faire passer la douleur de son membre fraîchement coupé j’ai déclaré que la seule chose que le fantôme absorbait c’était un rot de whisky. Et comme ça le fâche très très fort il se met à jouer du sabre. Autant dire que ça sent pas bon. Et c’est là qu’Até déclare qu’il tire. Et pas n’importe quel tir : un tir ciblé à la tête (-6), qu’il fait à la hanche au lieu de prendre le temps d’épauler (-2) plus son malus de blessure (-3). Ça fait beaucoup de si, vous admettrez. Il jette ses dés … ça ne rate que de deux points. Qu’à cela ne tienne, il décide d’utiliser un point de destin pour lancer un dé qui s'ajoute au total, ça va le faire non ? Le dé est lancé … et c’est un 1. Dégoûté il baisse les yeux remplis de défaite sur sa fiche, une ou deux secondes silencieuses passent … et il bondit comme un ressort. Du fait de son atout Chanceux, il a le droit de relancer le dé des points de destin si ce dernier fait un 1. Ce qu’il fait aussitôt et c’est un 7. La balle touche en pleine tête, avec la jolie quantité de dés qui va avec. Et cette fois le fantôme ne survit pas, s’évaporant en fin volutes de poussière qui tombent sur le perso de Dwarf. Autour de la table tout le monde est dingue de joie, pour vous dire même moi j’étais survolté, je me suis levé et j’ai fait un bisou sur la joue à Até pour le féliciter de sa victoire. Et on est allé fêter ça en se cherchant des pizzas, tous survoltés comme des gamins de six ans à se mettre des tapes sur l’épaule et autres high five. Un super souvenir de triomphe, comme le titre l’indique.
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