vendredi 2 août 2019

RPGaDAY 2019 #2 : Unique



Je me suis pas mal torturé la tête sur celui-là. Unique c’est vaste justement parce que ça n’englobe qu’une seule chose. J’ai d’abord cherché un moment unique, du genre un fait d’arme dantesque ou bien une réplique particulièrement iconique de nos parties. Et y’en a eu une certaine quantité, mais en tant que tel ce sont pour moi plusieurs moments, chacun différent et donc on sort de la notion d’unicité. J’ai donc envisagé de parler d’une session entière qui aurait pu être unique pour une raison X ou Y. À nouveau il y en a eu plusieurs, des hilarantes, des passionnantes, des épiques, des désespérées. Mais bon ça m’aurait obligé d’une part à en raconter une en entier, et d’autre part à devoir choisir laquelle est plus unique que toutes les autres. Et faire ce genre de choix c’est du même acabit que “Tu préfères papa ou maman ?”. J’ai donc envisagé brièvement de parler d’un des membres du groupe et pourquoi il était unique. Mais Le Lobbyisé m’aurait encore accusé de le draguer. Até aurait dit que je fais du favoritisme parce qu’on se connaît depuis longtemps. Dwarfram aurait foutu le camp en pensant que j’ai un but malsain caché. Louis m’aurait dit que je cherche midi à 14h. Wein aurait cru que je voulais le pistonner au boulot et ça aurait été gênant. Grey aurait dit qu’il n’était pas digne vu qu’il avait raté la dernière de Hellfrost pour aller chez tante Estelle. Et puis surtout ça amènerait un mauvais feng-shui. Et puis je me suis dit qu’en fait la bonne idée n’était pas de parler de quelque chose d’unique, mais en fait d’unicité. Oui la nuance est subtile mais elle existe. Et si y’a bien un truc où j’ai le sentiment que l’unicité compte par-dessus tout c’est … les objets magiques !
La star du show ...
J’ai quand même fait deux articles entiers sur le sujet, et il y en a d’autres qui viendront (petit teaser, je l’admets sans honte) et c’est un sujet qui me plait. J’ai grandi en jouant à Baldur’s Gate, et mine de rien ça laisse des traces. Le premier jeu lâchait des objets magiques au compte-gouttes et le second est certes bien plus généreux mais il faut savoir où il faut chercher (même si la quête principale offre un joli stock néanmoins). Mais chaque objet avait sa petite histoire, son descriptif, son apparence et sa patte. Et c’est comme ça que j’aime mes objets magiques. Reconnaissables et uniques à leur façon. Deadlands a été un coup de cœur aussi de ce fait. Dans Deadlands chaque objet magique possède à la fois un pouvoir, bénéfique à son porteur, et une corruption. Le terme est pas forcément parfait parce que ça peut obliger d’être un mec droit dans ses bottes en toutes circonstances, c’est pas franchement “corrompu” comme effet, mais l’idée est là. Ça m’a, en tout cas, conforté dans mon avis sur la chose. Et c’est ainsi que sont nés deux objets uniques qui nous marqueront longtemps : Le Jesùs Gun. Le Jesùs Gun est né avec le personnage d’Atégix quand on a joué pour la toute première fois à Deadlands. Il avait tiré deux jokers pour sa création, ce qui impliquait deux choses mystérieuses dans son passé avec des conséquences sur le présent. Je me souviens avoir tiré la carte objet magique et celle de la malédiction. J’ai improvisé vite fait en déclarant que son fusil pour chasser le bison de calibre .50 faisait un dé de dégâts de plus que la version normale. Sot que je fus … La vérité c’est qu’avec 5D10 de dégâts ce truc était plus violent qu’un canon d’artillerie et que bon nombre d’adversaires qui s’y sont frotté en sont mort en un coup ou deux. J’en parlerai d’ailleurs plus tard de ça … La malédiction du Jesùs Gun était que son porteur se voyait détesté des animaux, toujours enveloppé d’une aura sombre qui les mettait mal à l’aise. Il fut d’ailleurs le focus d’un scénario entier où ils traversèrent deux états entiers pour enfin découvrir qui l’avait fabriqué et d’où venaient ses pouvoirs. Ce fut un sacré scénario. Encore maintenant je considère le Jesùs Gun comme un manifeste de ce que j’aime dans mes objets magiques. Il faut qu’ils soient significatifs avant tout. Pas juste “un machin +1 ou +2”, il faut qu’ils aient une histoire, une identité, qu’on s’en souvienne. D’ailleurs je me permets un autre teaser : y’aura quelque chose de ce goût-là dans Hellfrost si on continue les scénarios que j’ai en stocks.

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